Protocole court vs protocole long, round 1

Publié le par Bullette

La connerie que j'ai faite avec IAC1, c'est d'en parler à trop de monde. Mes amis, ma mère, mes frères, mes beaux-parents... tous ces joyeux drilles qui n'ont pas arrêté avec leurs "ça va?", "alors?", etc. Leçon à en tirer : si on a besoin de le dire, on le raconte à une seule personne, qui n'ira pas en parler aux autres. Donc ma mère est éliminée d'office.  

 

Deuxième leçon de ces derniers jours : éviter les repas où une femme enceinte fait partie de l'assemblée. On se sent vraiment exclu de la conversation et très vide, même si les autres font tout pour nous mettre à l'aise.

 

Parlons maintenant du dernier rdv à la clinique des cigognes.

J'ai bien expliqué au Dr Green pourquoi nous désirions laisser de côté les IA pour passer à la FIV, vivement encouragés (découragés?) par le biologiste. Comme je n'avais pas encore mes règles, il est allé vérifié si tout était ok inside. "Effectivement, il n'y a rien dans l'utérus" (oui, bon, ça va, j'ai compris !) "et il n'y a pas de kystes aux ovaires. Vous avez bien ovulé" (c'est déjà ça).

 

Il a commencé à me parler d'un protocole long, très lourd, mais qui semble avoir de meilleurs résultats. J'étais super motivée, au taquet, tant pis pour les 1267 piqûres (j'exagère !). Et puis en me posant des questions, il s'est rendu compte que j'allais vraiment morfler, avec mes règles irrégulières (car pour arrêter la 1ère série de piqûres, il faut attendre les règles naturelles, ce qui pour moi revient à... 45-50 jours). Pour une 1ère FIV, il veut donc tenter un protocole court. Je tiens à préciser qu'il y a presque autant de protocoles que de centres de FIV ! Le mien est le suivant : 21 jours sous pilule pour bloquer les ovaires, puis injections quotidiennes de Gonal de J2 du prochain cycle à J7 où je dois faire une écho de contrôle. La dose de Gonal sera faible d'abord car je réagis beaucoup à la stimulation.

Mardi rdv encore avec le biolo pour avoir son accord. J'espère que cette fois je n'aurai pas un autre son de cloche !

 

Maintenant j'essaie de prendre les choses comme elles viennent, de garder le sourire et d'être agréable à mon entourage. Mais je sens une immense frustration grandir en moi, un ras-le-bol des grossesses qu'on m'annonce. Ce désir d'enfant se paie très cher.

Publié dans FIV1 (avril 2011)

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