Location saisonnière de bébé
Cela fait un bon moment que je n'ai pas publié sur le blog, 13 jours pour être précise. Ma vie hors traitement n'est pas si passionnante qu'elle mérite d'être racontée. Mais tout de même, je vais faire quelques efforts.
J'ai donc reçu pendant 10 jours la visite de ma copine d'enfance avec sa fille de 3 mois. Drôle d'idée, me direz-vous, lorsqu'on traverse un passage difficile comme le mien. En réalité, je pensais qu'après 10 jours à m'occuper d'un bébé, j'aurais envie de vacances... Ca a été en partie le cas, les 5 premiers jours : les contraintes dues à la petite m'étaient insupportables, et j'en étais ravie... Ca marchait ! Pas d'apéro à la plage parce qu'il fallait baigner et coucher Titi (ce n'est pas son vrai nom, heureusement), des tas de sacs à prendre dès qu'on voulait faire 20 mètres... La galère totale. Comment pouvait-on renoncer à soi-même à ce point ?
Et puis, j'ai fini par m'y habituer, pauvre de moi, et par y prendre du plaisir : la voir changer chaque jour, commencer à comprendre pourquoi elle pleurait, bref, combler ce cruel manque de maternité.
Au bout du compte, je les ai vues repartir hier soir et j'en étais bien bien triste. J'ai encore le "baby-blues" - pas au sens commun du terme - aujourd'hui, quand je passe la tête dans l'encadrement de la porte de la chambre d'amis : le lit-parapluie, le tapis d'éveil, le transat, il va falloir que je rende ça très vite aux amis qui me les ont prêtés !
3 mois 1/2, c'est presque l'âge auquel on adopte les enfants. Si la FIV échoue, je pense que je pourrai sans hésiter devenir maman d'un enfant qui n'est pas de mon sang. Bien sûr, il ne faut pas encore y songer, mais je préfère me garder cette possibilité dans un coin de l'esprit. Comme une bouée de sauvetage.